Un cinquième jour
Godet écrit au sujet du cinquième jour "...comme le second jour comprenait la formation de l’eau et de l’air, le cinquième donne naissance à deux espèces d’êtres. C’est ici dans le récit le commencement de la vie proprement dite, et l’auteur marque cette entrée d’un facteur tout nouveau dans l’existence en reprenant le terme de créer, (bara, verset 24) qu’il avait employé en commençant." L’expansion de la végétation sur la surface du globe, permet à notre planète d’accueillir une explosion de la vie animale.
L’information du verset semble contredire les théories scientifiques actuelles qui veulent que la
vie aquatique soit apparue avant l’apparition de la végétation sur terre. Il ne faut pas oublier le caractère pédagogique de notre récit qui ne parle pas expressément d’une apparition de la vie
aquatique, mais d’un foisonnement, d’une explosion de vie le quatrième jour. Après avoir démontré comment la terre est devenu habitable pour la vie animale, l’auteur reprend son récit en
s’occupant de l’apparition de l’espèce animale. Il va de soi que sans une flore abondante, la vie animale serait impossible. Le récit suit une logique: les plantes se nourrissent de matière
minérale, les animaux se nourrissent de plantes.
Les plantes ont aussi pour fonction de purifier l'atmosphère rendant celle-ci respirable.
Ceci posé, il commence par les êtres les moins complexes savoir les reptiles, les poissons, les montres marins et les volatiles avant d’arriver à des êtres plus développé c’est-à-dire les
mammifères.
"Que les eaux grouillent de bestioles vivantes..."
Notre verset s’occupe étrangement exclusivement des êtres minuscules qui peuplent les eaux et ce n’est qu’au verset suivant que les monstres marins apparaissent vraiment ce qui suggère une évolution dans le peuplement de la flore marine.
"Et que les oiseaux s’élèvent au-dessus de la terre et s’élancent dans les cieux" .
Il s’agit dans le texte d’oiseaux et volatiles vertébrés selon la dynamique du texte.