Etude sur le récit de la création-4

Un second jour 

 Dans le premier jour, la parole opère une séparation entre la lumière et la Ténèbre, créant les conditions premières de l'apparition des formes primitives de vie, ou de la réactivation de ces formes de vie, comme dit l'Ecriture: 

" La source de la vie est en toi, 
à ta lumière, nous voyons la lumière."

  L'idée centrale du second jour consiste dans l'apparition d'une raqia visant à séparer les eaux d'avec les eaux.

  S'agit-il d'un firmament, d'une coupole solide comme l'entendent certaines traductions ou d'une étendue? Certains traducteurs supposant que les Hébreux, comme le suggèrent la Vulgate et les LXX, se représentant les cieux comme une voûte solide, ont repris leur représentation du monde dans l'élaboration du récit de la création. Cette lecture du texte se base sur un des sens du verbe raqa qui signifie frapper avec un marteau, étendre en frappant, battre. Pourtant le passage de Job cité, entre autres, à l'appui par les tenants de cette lecture, renvoie à l'image du forgeron battant le miroir de fonte. Il y a donc là l'idée d'une extension, d'une sorte de dilatation. Le rédacteur n'avait sans doute pas à sa disposition un langage scientifique moderne, mais il a su exprimer admirablement, par inspiration divine, une vérité qui se rapproche de la vérité scientifique.

  La pénétration du rayonnement lumineux dans ce qui ce qui composait l'atmosphère de la planète provoque par un effet de réchauffement, un phénomène de dilatation, éloignant les eaux sous forme gazeuse des eaux sous forme solide et liquide. Ainsi apparaît notre espace atmosphérique dans sa forme actuelle ou presque.
  Toutes les forces dont la lumières sont orientées par la puissance  de la parole de Dieu qui met tout en mouvement.
Sommes-nous orientés par la Parole de Dieu ou restons-nous prisonniers des forces du chaos qui enlèvent à notre vie son objectif? Seul la Parole de Dieu est à même de donner un sens à notre vie, de nous orienter.