« Je lève les yeux vers toi qui sièges dans les cieux », Psaume 123.1
Vers qui portons-nous les regards quand les difficultés telles des vagues géantes de l’abîme menacent de nous engloutir, quand se font entendre les cris de mépris pour nous rappeler ce qui semble être notre déchéance ?
Oui, quand nos ressources intérieures semblent tarir et que notre milieu ne nous fournit plus le secours que nous serions tentés d’en attendre ? Cherchons-nous plus loin, encore plus loin pour trouver un point d’appui ou commençons-nous à abdiquer, à transiger face aux cris de l’adversaire ? Car il s’agit bien de notre identité que l’Ennemi veut annihiler, commencerions-nous à transiger ?
L’Ecriture nous invite à lever nos regards, à regarder au-delà de l’horizon limité, au-delà ou, dirais bien au-dessus des forces qui nous oppriment. Il s’agit de nous élever vers Celui qui Sièges sur le Trône qui commande à toutes les forces de l’univers, dans lequel notre monde est un infime canton.
L’Ecriture nous le dit, nous nous devons de le faire. Celui qui ce confie au Très-Haut, s’élève au-dessus de l’adversité et ne saurait être confus. Car aucune puissance ne peut nous arracher à l’Amour de celui qui a donné son Fils pour nous. Ni la colère des hommes et ni le déchaînement des forces des ténèbres infernales. Rien n’est assez puissant ou redoutable face à Lui.
Où sont passés le pharaon, Og le roi de Bashan, Antiochos Epiphane, Sennachérib le terrible roi d’Assur ? Non, rien ne peut s'opposer à sa volonté.
Nous sommes plus que vainqueurs si nous savons tourner nos regards vers notre Appui céleste. Les ennemis passeront mais notre Seigneur demeure d’éternité en éternité.